Une eaudyssée en flux de plastique.

Cette métaphore tangible de la souillure des eaux invite à s’immerger dans un tunnel d’algues et de tentacules de plastique. Accomplir une traversée de matière luxuriante forçant à ondoyer pour s’y frayer un chemin. Sentir la caresse douce de ces corps colorés estampillés de labels multiples. Se trouver submergé d’offres séduisantes semblables aux charmes tentateurs des chants des sirènes. Et confronté ça et là à la figure humaine qui s’y trouve naufragée. Au bout du tunnel le constat apparaît limpide. L’homme, seul responsable de ce fléau, sera le seul à même d’assurer l’urgence de la filtration pour ressourcer la planète